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Syndrome de douleur spinale persistante

Syndrome de douleur spinale persistante
4 novembre 2019 admin

Après chirurgie rachidienne, un nombre non-négligeable de patients va conserver ou développer des douleurs chroniques.

Cela peut survenir aussi bien dans les suites d’une chirurgie lombaire qu’après une chirurgie au niveau dorsal ou cervical et après tout type de chirurgie, « simple » ou complexe.

La littérature anglo-saxonne parle alors de « Failed back surgery syndrome », ou « Persistant Spinal Pain Syndrome (PSPS) » qui peut être défini comme une douleur persistante au niveau lombaire ou des membres inférieurs, au niveau dorsal, au niveau cervical ou des membres supérieurs, en dépit d’une ou plusieurs procédures chirurgicales.

Les symptômes persistants ne sont pas forcément en relation avec une complication liée à la chirurgie. De nombreux facteurs peuvent contribuer à la persistance de douleur après chirurgie du rachis : compression résiduelle ou récidivante, défaut de consolidation d’une fusion vertébrale, fibrose cicatricielle périradiculaire (soit autour d’une racine nerveuse), déconditionnement ou atrophie de la musculature spinale, instabilité ou déformation de la colonne vertébrale. Les causes exactes ne peuvent pas toujours être déterminées avec précision.

Une nouvelle chirurgie ne devrait être envisagée qu’en cas de récidive avérée de hernie discale ou de vraie instabilité vertébrale. En effet, le taux de réussite d’une chirurgie rachidienne diminue à chaque nouveau geste réalisé et n’est plus que de 15 % après une troisième intervention.

La prise en charge inclut les traitements médicamenteux, la physiothérapie, la médecine intégrative (acupuncture, hypnose), le soutien psychologique, les procédures d’antalgie interventionnelle (infiltration, radiofréquence) et les techniques de neuromodulation.

En particulier, des techniques de stimulation (TENS ou Stimulation médullaire) ou des techniques permettant l’administration de médicaments directement dans le liquide céphalo-rachidien peuvent trouver leur place dans l’arsenal thérapeutique.